Véronèse (Vérone, 1528 – Venise, 1588), L’Adoration des Mages, huile sur toile, 163 x 140 cm @ Fondazione Giorgio Cini
À l’occasion du 70e anniversaire de la création de la Fondation Giorgio Cini, l’Hôtel de Caumont - Centre d’art d’Aix-en-Provence propose à ses visiteurs un voyage à Venise en présentant pour la première fois hors d’Italie des chefs-d’œuvre de la collection Cini, l’une des plus importantes collections d’art ancien italien.
Les 90 peintures, sculptures, dessins et objets précieux présentés à l’Hôtel de Caumont dès l’automne 2021 font partie de l’un des plus prestigieux ensembles d’art italien, du XIVe au XVIIIe siècle, réuni par l’entrepreneur et philanthrope Vittorio Cini (Ferrare 1885 – Venise 1977). Sa curiosité insatiable et les conseils avisés d’historiens de l’art prestigieux lui ont permis, en l’espace de cinquante ans environ, de former une collection exceptionnelle tant par sa qualité que par la variété de techniques et de typologies d’objets. On y trouve des sculptures, gravures, dessins, objets de mobilier et des peintures sur bois ainsi que des porcelaines vénitiennes et des ivoires français, des miniatures et des volumes finement décorés.
En 1951, le collectionneur créa la Fondation Giorgio Cini, centre de recherche et formation de réputation internationale, à la mémoire de son fils, décédé prématurément.
Aujourd’hui, la collection Cini se répartit entre la Galerie du Palazzo Cini, ancienne résidence du collectionneur sur le Canal Grande, et le siège de la Fondation Giorgio Cini, sur l’île de San Giorgio Maggiore.
Aux côtés des grands noms de la peinture toscane - comme Fra Angelico, Filippo Lippi, Piero di Cosimo, Jacopo Pontormo - et vénitienne, comme Lorenzo et Giandomenico Tiepolo, l’exposition présente des pièces maîtresses de la Renaissance ferraraise. Complétée par une sélection de sculptures, émaux et ivoires, ainsi que par un choix de dessins et enluminures, l’exposition rend compte de toute la variété stylistique de l’art italien.
L’exposition présente également des créations contemporaines en dialogue avec les œuvres de la collection. Ces créations des artistes Ettore Spalletti ou encore Vik Muniz, réalisées à l’origine pour être exposées dans la Galerie du Palazzo Cini, témoignent du fait que la collection Cini est une source d’inspiration inépuisable pour les artistes d’aujourd’hui.
Les 90 peintures, sculptures, dessins et objets précieux présentés à l’Hôtel de Caumont dès l’automne 2021 font partie de l’un des plus prestigieux ensembles d’art italien, du XIVe au XVIIIe siècle, réuni par l’entrepreneur et philanthrope Vittorio Cini (Ferrare 1885 – Venise 1977). Sa curiosité insatiable et les conseils avisés d’historiens de l’art prestigieux lui ont permis, en l’espace de cinquante ans environ, de former une collection exceptionnelle tant par sa qualité que par la variété de techniques et de typologies d’objets. On y trouve des sculptures, gravures, dessins, objets de mobilier et des peintures sur bois ainsi que des porcelaines vénitiennes et des ivoires français, des miniatures et des volumes finement décorés.
En 1951, le collectionneur créa la Fondation Giorgio Cini, centre de recherche et formation de réputation internationale, à la mémoire de son fils, décédé prématurément.
Aujourd’hui, la collection Cini se répartit entre la Galerie du Palazzo Cini, ancienne résidence du collectionneur sur le Canal Grande, et le siège de la Fondation Giorgio Cini, sur l’île de San Giorgio Maggiore.
Aux côtés des grands noms de la peinture toscane - comme Fra Angelico, Filippo Lippi, Piero di Cosimo, Jacopo Pontormo - et vénitienne, comme Lorenzo et Giandomenico Tiepolo, l’exposition présente des pièces maîtresses de la Renaissance ferraraise. Complétée par une sélection de sculptures, émaux et ivoires, ainsi que par un choix de dessins et enluminures, l’exposition rend compte de toute la variété stylistique de l’art italien.
L’exposition présente également des créations contemporaines en dialogue avec les œuvres de la collection. Ces créations des artistes Ettore Spalletti ou encore Vik Muniz, réalisées à l’origine pour être exposées dans la Galerie du Palazzo Cini, témoignent du fait que la collection Cini est une source d’inspiration inépuisable pour les artistes d’aujourd’hui.
Vittorio Cini : biographie
Vittorio Cini (1885-1977), ferrarais de naissance et vénitien par choix, entrepreneur d’envergure internationale et protagoniste du développement industriel de la Vénétie, fut l’un des collectionneurs d’art ancien les plus éminents d’Italie.
Son goût raffiné, sa curiosité, ses importants moyens et les précieux conseils d’illustres historiens de l’art lui ont permis, en l’espace d’une cinquantaine d’années, de constituer une collection exceptionnelle par sa qualité, sa variété et le nombre d’objets. Une grande partie est aujourd’hui conservée au sein de la Fondazione Giorgio Cini, l’institution qu’il a créée en 1951, à la mémoire de son fils Giorgio.
Dans ses choix, Vittorio Cini se laisse toujours guider par sa passion, si bien que sa collection reflète et met en valeur sa personnalité : chaque œuvre révèle une part de son identité.
1885 Naissance de Vittorio Cini à Ferrare, le 20 février.
1903 À l’issue de ses études secondaires à Venise, il fréquente une école de commerce à St Gallen, en Suisse, puis s’installe à Londres pour un apprentissage dans la finance.
1905 Rentré en Italie, il travaille dans l’entreprise paternelle, spécialisée dans la construction d’infrastructures routières, ferroviaires, fluviales et maritimes. Attiré par l’art et la culture, il réunit les premiers tableaux de sa collection.
1910-1915 Il prend la direction de l’entreprise paternelle et crée parallèlement une société à son nom (Ditta Vittorio Cini). Pendant la première guerre mondiale, il se porte volontaire comme officier de cavalerie.
1917 À la mort de son père, il restructure profondément l’entreprise privilégiant le secteur maritime et de l’armement. Elle deviendra l’une des premières sociétés dans ce domaine.
1918 Le 19 juin, il épouse la célèbre actrice de théâtre et de cinéma Lyda Borelli. Le couple emménage l’année suivante dans un palais sur le grand Canal. Ils auront quatre enfants : Giorgio, Mynna et les jumelles Yana e Ylda.
1924. Ses activités, se développant désormais dans de nombreux domaines (électricité, textile, métallurgie, sidérurgie, transports, communications, tourisme…), donnent une impulsion décisive à sa passion de collectionneur.
1921 Cini est chargé du redressement de l’Ilva, l’une des principales sociétés de sidérurgie italiennes.
1926 Il devient l’un des entrepreneurs les plus importants d’Europe et adhère au Parti National Fasciste. L’année suivante, Benito Mussolini le nomme représentant du gouvernement pour la province de Ferrare.
1932 Sous sa présidence, la société de navigation Adriatica gagne le contrôle de la circulation dans la mer Adriatique et dans la mer Méditerranée orientale.
1934 Cini est nommé sénateur du Royaume d’Italie.
1935 Nino Barbantini, éminent critique d’art et conseiller de confiance du collectionneur, est chargé de diriger la restauration et l’aménagement du Château de Monselice, dans la région de Padoue, dont Cini hérite de sa grand-mère maternelle. Ses résidences deviennent le lieu de rencontre pour les plus importants historiens de l’art, dont Bernard Berenson, avec qui Cini se lie d’une grande amitié.
1936 Cini est nommé commissaire général de l’Exposition universelle de Rome (E 42), prévue pour 1942.
1939 En juin, en tant que commissaire de l’E 42, il est chargé d’une mission diplomatique aux États-Unis, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Il fait l’acquisition d’un ensemble important de manuscrits, auprès des collections Hoepli et Masséna.
1940 Cini obtient le titre de comte de Monselice.
L’année suivante, il achète à la famille Stucky le Palazzo Grassi à Venise ainsi que sa collection d’art. Il le revendra en 1949.
1943 En février, il est nommé ministre des Communications.
Il tisse des liens avec les franges “dissidentes” du fascisme et adopte une position critique envers la direction politique et militaire de la guerre. Le 14 juin, il présente sa démission. Accusé par Mussolini, il est arrêté fin septembre et déporté dans le camp de concentration de Dachau, puis transféré dans une clinique à Thuringe.
1944 Libéré par son fils Giorgio et s’échappant en avion, il rentre clandestinement en Italie, avant de se réfugier en Suisse jusqu’à la fin de la guerre.
Il noue des liens avec le mouvement de Résistance, qu’il finance pour un montant global de 60 millions de lires.
1951 En juillet, la Fondation Giorgio Cini est inaugurée sur l’île de San Giorgio à Venise. Toute l’île est alors concernée par d’importants travaux de restauration et valorisation, jusqu’en 1959.
1977 Vittorio Cini meurt à Venise le 18 septembre.
1984 Inauguration de la Galerie de Palazzo Cini, grâce au don de sa fille Yana d’une partie du Palais et d’un corpus important de peintures toscanes et objets. Cinq ans plus tard, un précieux ensemble de peintures ferraraises rejoint la Galerie grâce au don de sa fille Ylda.
2014 Les salles de Palazzo Cini ouvrent au public de manière saisonnière. Avec ses expositions temporaires, le Palais fait aujourd’hui partie de la Dorsoduro Museum Mile, avec les galeries de l’ Académie, la collection Peggy Guggenheim et le musée de la Punta della Dogana.
Son goût raffiné, sa curiosité, ses importants moyens et les précieux conseils d’illustres historiens de l’art lui ont permis, en l’espace d’une cinquantaine d’années, de constituer une collection exceptionnelle par sa qualité, sa variété et le nombre d’objets. Une grande partie est aujourd’hui conservée au sein de la Fondazione Giorgio Cini, l’institution qu’il a créée en 1951, à la mémoire de son fils Giorgio.
Dans ses choix, Vittorio Cini se laisse toujours guider par sa passion, si bien que sa collection reflète et met en valeur sa personnalité : chaque œuvre révèle une part de son identité.
1885 Naissance de Vittorio Cini à Ferrare, le 20 février.
1903 À l’issue de ses études secondaires à Venise, il fréquente une école de commerce à St Gallen, en Suisse, puis s’installe à Londres pour un apprentissage dans la finance.
1905 Rentré en Italie, il travaille dans l’entreprise paternelle, spécialisée dans la construction d’infrastructures routières, ferroviaires, fluviales et maritimes. Attiré par l’art et la culture, il réunit les premiers tableaux de sa collection.
1910-1915 Il prend la direction de l’entreprise paternelle et crée parallèlement une société à son nom (Ditta Vittorio Cini). Pendant la première guerre mondiale, il se porte volontaire comme officier de cavalerie.
1917 À la mort de son père, il restructure profondément l’entreprise privilégiant le secteur maritime et de l’armement. Elle deviendra l’une des premières sociétés dans ce domaine.
1918 Le 19 juin, il épouse la célèbre actrice de théâtre et de cinéma Lyda Borelli. Le couple emménage l’année suivante dans un palais sur le grand Canal. Ils auront quatre enfants : Giorgio, Mynna et les jumelles Yana e Ylda.
1924. Ses activités, se développant désormais dans de nombreux domaines (électricité, textile, métallurgie, sidérurgie, transports, communications, tourisme…), donnent une impulsion décisive à sa passion de collectionneur.
1921 Cini est chargé du redressement de l’Ilva, l’une des principales sociétés de sidérurgie italiennes.
1926 Il devient l’un des entrepreneurs les plus importants d’Europe et adhère au Parti National Fasciste. L’année suivante, Benito Mussolini le nomme représentant du gouvernement pour la province de Ferrare.
1932 Sous sa présidence, la société de navigation Adriatica gagne le contrôle de la circulation dans la mer Adriatique et dans la mer Méditerranée orientale.
1934 Cini est nommé sénateur du Royaume d’Italie.
1935 Nino Barbantini, éminent critique d’art et conseiller de confiance du collectionneur, est chargé de diriger la restauration et l’aménagement du Château de Monselice, dans la région de Padoue, dont Cini hérite de sa grand-mère maternelle. Ses résidences deviennent le lieu de rencontre pour les plus importants historiens de l’art, dont Bernard Berenson, avec qui Cini se lie d’une grande amitié.
1936 Cini est nommé commissaire général de l’Exposition universelle de Rome (E 42), prévue pour 1942.
1939 En juin, en tant que commissaire de l’E 42, il est chargé d’une mission diplomatique aux États-Unis, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Il fait l’acquisition d’un ensemble important de manuscrits, auprès des collections Hoepli et Masséna.
1940 Cini obtient le titre de comte de Monselice.
L’année suivante, il achète à la famille Stucky le Palazzo Grassi à Venise ainsi que sa collection d’art. Il le revendra en 1949.
1943 En février, il est nommé ministre des Communications.
Il tisse des liens avec les franges “dissidentes” du fascisme et adopte une position critique envers la direction politique et militaire de la guerre. Le 14 juin, il présente sa démission. Accusé par Mussolini, il est arrêté fin septembre et déporté dans le camp de concentration de Dachau, puis transféré dans une clinique à Thuringe.
1944 Libéré par son fils Giorgio et s’échappant en avion, il rentre clandestinement en Italie, avant de se réfugier en Suisse jusqu’à la fin de la guerre.
Il noue des liens avec le mouvement de Résistance, qu’il finance pour un montant global de 60 millions de lires.
1951 En juillet, la Fondation Giorgio Cini est inaugurée sur l’île de San Giorgio à Venise. Toute l’île est alors concernée par d’importants travaux de restauration et valorisation, jusqu’en 1959.
1977 Vittorio Cini meurt à Venise le 18 septembre.
1984 Inauguration de la Galerie de Palazzo Cini, grâce au don de sa fille Yana d’une partie du Palais et d’un corpus important de peintures toscanes et objets. Cinq ans plus tard, un précieux ensemble de peintures ferraraises rejoint la Galerie grâce au don de sa fille Ylda.
2014 Les salles de Palazzo Cini ouvrent au public de manière saisonnière. Avec ses expositions temporaires, le Palais fait aujourd’hui partie de la Dorsoduro Museum Mile, avec les galeries de l’ Académie, la collection Peggy Guggenheim et le musée de la Punta della Dogana.
Hôtel de Caumont - centre d’art
Hôtel de Caumont @ Culturespaces / Sophie Lloyd
Une institution culturelle, une mission d’intérêt général
Classé Monument Historique, l’Hôtel de Caumont est l’un des plus beaux hôtels particuliers d’Aix-en-Provence datant du XVIIIe siècle. Situé à quelques pas du cours Mirabeau, dans le quartier Mazarin, il a fait l’objet d’une complète restauration afin d’accueillir, depuis mai 2015, un nouveau Centre d’Art.
Ouvert à toute forme d’art, il a pour vocation de présenter deux expositions temporaires par an, dédiées aux grands noms de l’histoire de l’art, de l’art ancien à nos jours. Restituant l’atmosphère et l’esthétique caractéristiques du XVIIIe siècle, l’Hôtel de Caumont - Centre d’Art est un lieu majeur de la vie culturelle aixoise, où l’on découvre et partage l’art avec passion.
Cézanne au pays d’Aix
Ce film d’une vingtaine de minutes est diffusé tous les jours dans l’auditorium ; il présente le parcours de ce grand peintre impressionniste et précurseur du cubisme, sa passion pour Aix-en-Provence et sa région, à travers les grands événements qui ont marqué sa vie et sa création artistique.
Conférences et performances artistiques
L’Hôtel de Caumont - Centre d’Art est un lieu d’échange et de partage entre différents types d’expression artistique. À ce titre, il accueille des lectures, des conférences mais aussi des animations musicales pour élargir les horizons artistiques.
Le Café Caumont
Installé dans les salons historiques du rez-de-chaussée avec une belle terrasse donnant sur les jardins, le Café Caumont propose une cuisine gourmande. Pour un déjeuner au calme, un brunch, une pâtisserie à l’heure du thé ou un chocolat chaud, le Café offre un cadre élégant au cœur du quartier Mazarin.
Classé Monument Historique, l’Hôtel de Caumont est l’un des plus beaux hôtels particuliers d’Aix-en-Provence datant du XVIIIe siècle. Situé à quelques pas du cours Mirabeau, dans le quartier Mazarin, il a fait l’objet d’une complète restauration afin d’accueillir, depuis mai 2015, un nouveau Centre d’Art.
Ouvert à toute forme d’art, il a pour vocation de présenter deux expositions temporaires par an, dédiées aux grands noms de l’histoire de l’art, de l’art ancien à nos jours. Restituant l’atmosphère et l’esthétique caractéristiques du XVIIIe siècle, l’Hôtel de Caumont - Centre d’Art est un lieu majeur de la vie culturelle aixoise, où l’on découvre et partage l’art avec passion.
Cézanne au pays d’Aix
Ce film d’une vingtaine de minutes est diffusé tous les jours dans l’auditorium ; il présente le parcours de ce grand peintre impressionniste et précurseur du cubisme, sa passion pour Aix-en-Provence et sa région, à travers les grands événements qui ont marqué sa vie et sa création artistique.
Conférences et performances artistiques
L’Hôtel de Caumont - Centre d’Art est un lieu d’échange et de partage entre différents types d’expression artistique. À ce titre, il accueille des lectures, des conférences mais aussi des animations musicales pour élargir les horizons artistiques.
Le Café Caumont
Installé dans les salons historiques du rez-de-chaussée avec une belle terrasse donnant sur les jardins, le Café Caumont propose une cuisine gourmande. Pour un déjeuner au calme, un brunch, une pâtisserie à l’heure du thé ou un chocolat chaud, le Café offre un cadre élégant au cœur du quartier Mazarin.
Info+
Hôtel de Caumont-Centre d’Art
3, rue Joseph Cabassol
13 100 Aix-en-Provence
Tél. : 04 42 20 70 01
www.caumont-centredart.com
L’Hôtel de Caumont-Centre d’Art est ouvert tous les jours y compris les jours fériés.
Pendant toute la durée de l’exposition : 10h-18h.
Le Café-Caumont et la librairie-boutique sont en accès libre tous les jours aux horaires d’ouverture de l’Hôtel de Caumont - Centre d’Art.
3, rue Joseph Cabassol
13 100 Aix-en-Provence
Tél. : 04 42 20 70 01
www.caumont-centredart.com
L’Hôtel de Caumont-Centre d’Art est ouvert tous les jours y compris les jours fériés.
Pendant toute la durée de l’exposition : 10h-18h.
Le Café-Caumont et la librairie-boutique sont en accès libre tous les jours aux horaires d’ouverture de l’Hôtel de Caumont - Centre d’Art.